2013-05-14 15:06:32

Le Patriarche Bartholomeos pour une visite historique à Milan


Une nouvelle étape sur le chemin du rapprochement entre les Eglises catholique et orthodoxes : le Patriarche œcuménique de Constantinople effectue une visite historique à Milan, les 15 et 16 mai, dans le cadre des commémorations du 1700° anniversaire de l’Edit de Milan, une des premières affirmations de la liberté religieuse en Occident. Primat d’honneur de l’Orthodoxie, Bartholomeos 1er a été invité par l’archevêque de Milan. Au centre de sa visite : une lecture magistrale à deux voix, avec le cardinal Scola, sur la liberté religieuse et la prière. Les deux responsables religieux dialogueront en public, à partir du texte de saint Jean « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jn 8,32).

Leur réflexion portera sur « la signification – dans les sociétés contemporaines plurielles et métissées – du thème de la liberté religieuse ». Jeudi, ils présideront ensemble un office œcuménique en la Basilique Saint Ambroise. Dans une note, l’archidiocèse de Milan explique que l’objectif n’est pas seulement de célébrer un anniversaire historique mais aussi proposer à nouveau les énergies de la foi chrétienne du IV° siècle, dans un contexte de profondes mutations culturelles. Mgr Brian Farrell, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, sera également présent.

Un nouveau pas significatif sur le chemin de la réconciliation

Prévue au mois de mars, cette visite avait été repoussée après la renonciation de Benoît XVI et la convocation du Conclave. Bartholoméos 1er était en revanche venu à Rome devenant le premier chef spirituel des chrétiens orthodoxes à assister à l’installation d’un pontife romain depuis le Schisme de 1054.

L'édit de Milan ou édit de Constantin, promulgué par les empereurs Constantin Ier et Licinius en avril 313, est un édit de tolérance par lequel chacun peut « adorer à sa manière la divinité qui se trouve dans le ciel » ; il accorde la liberté de culte à toutes les religions et permet aux chrétiens de ne plus devoir vénérer l'empereur comme un dieu. En 312, les chrétiens ne représentaient, que 4 à 5 % de la population totale de l’Empire. Constantin a eu le mérite d’aider le christianisme à devenir adulte.








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