2013-05-14 18:57:04

Actualité africaine du 14 mai 2013


- Le cantonnement des rebelles centrafricains du Séléka, qui ont renversé le président François Bozizé, a débuté en début de cette semaine.
Selon une source au sein du haut-commandement militaire centrafricain, près de 200 combattants du Séléka ont été présentés lundi au président Michel Djotodia, avant de quitter Bangui pour la base de Bria au centre-est du pays, lieu de leur cantonnement.
Il s’agit du début des opérations de cantonnement des éléments du Séléka, qui vont se poursuivre progressivement dans les sites identifiés, selon le haut-commandement militaire centrafricain.
Ces opérations avaient été promises par le président Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye pour contribuer à la sécurisation de Bangui et des provinces, théâtre de nombreux pillages par les anciens rebelles.
Vendredi, l’organisation Human Rights Watch avait accusé le Séléka d’avoir commis de graves violations des droits humains, appelant l’ex-rébellion à mettre fin immédiatement à ses exactions atroces.

- Guinée-équatoriale : Cinq opposants au régime du président Teodoro Obiang Nguema ont été interpellés lundi soir à Malabo après avoir appelé à manifester avant les élections législatives et sénatoriales du 26 mai prochain.
Un responsable de l’opposition a indiqué que ces militants étaient descendus dans la rue avec un mégaphone pour annoncer la manifestation du 15 mai et distribuaient des prospectus aux gens.
L’opposition équato-guinéenne dénonce régulièrement les élections organisées dans le pays comme des mascarades.

- En Libye, l’explosion d’une voiture lundi à Benghazi a fait trois morts et 14 blessés, c’est qu’a annoncé mardi le ministère libyen de la Santé.
Le communiqué du ministère de la Santé qui fait état d’un bilan définitif, affirme que trois personnes ont été tuées et 14 autres blessées dans l’explosion.
Lundi, des bilans contradictoires avaient été avancés par les autorités, le vice-ministre de l’Intérieur 15 morts et au moins 30 blessés, tandis que le ministère de la Santé faisait plus tard état de quatre morts et de six blessés.
De son côté, un responsable de la direction de police à Benghazi a affirmé que 13 personnes étaient mortes et 41 blessées.
Mardi, les autorités libyennes ont indiqué qu’elles privilégiaient la thèse de l’accident.

- L’activité du groupe minier britannique Lonmin en Afrique du Sud était suspendue mardi matin en raison d’un arrêt de travail sans préavis de ses équipes du matin, trois jours après l’assassinat du syndicaliste Mawethu Steven qui devait témoigner devant la commission d’enquête sur les violences de l’an dernier, qui poursuit ses auditions depuis plusieurs mois à Rustenburg pour faire la lumière sur les circonstances de la tuerie de Marikana.
Rappelons que le 16 août 2012, la police avait ouvert le feu et abattu 34 mineurs devant l’enceinte du groupe Lonmin dont les foreurs s’étaient mis en grève pour obtenir de meilleurs salaires.

- La France a mis en place un dispositif pour garantir l’efficacité de son aide au Mali et éviter le détournement ou la mauvaise utilisation des fonds, c’est qu’a annoncé le ministre au Développement, Pascal Canfin.
Canfin s’est refusé à préciser le montant de l’aide française qui devrait être annoncé mercredi par le président François Hollande à Bruxelles, où les organisateurs de la conférence dénommée « Ensemble pour le renouveau du Mali » espèrent lever 1,96 milliard d’euros.
- Cinq marins étrangers enlevés le mois dernier lors de l’attaque de leur navire par des pirates lourdement armés au large du Sud du Nigeria ont été libérés, c’est qu’a annoncé la société allemande en charge du navire.
Les marins avaient été enlevés au cours de l’attaque du navire porte-conteneurs par 14 pirates très armés.
Une source sécuritaire nigériane avait précisé, sous couvert d’anonymat, que les otages étaient trois Sri Lankais, un Russe et un Birman, mais selon le communiqué de la compagnie, il s’agit de Russes et de Polonais.

- L’Agence mondiale antidopage a décidé de retirer son accréditation au laboratoire de Tunis parce qu’il ne satisfaisait pas aux exigences de qualité pour l’analyse des contrôles.
Le laboratoire tunisien était déjà suspendu depuis mai 2011 et ne pouvait donc déjà plus, depuis deux ans, pratiquer des analyses antidopage.
L’Agence mondiale antidopage, qui seule peut octroyer une accréditation, procède régulièrement à des contrôles de qualité de la trentaine de ses laboratoires à travers le monde pour s’assurer qu’ils ne déclarent pas de faux positifs et qu’ils rapportent bien des résultats anormaux.
Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a entamé mardi une visite en Tunisie pour évoquer le processus démocratique dans ce pays dirigé par les islamistes, avant un prochain voyage du président François Hollande.







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