Message final du rassemblement Diaconia 2013

La fraternité n’est pas une option : c’est une nécessité. Les catholiques français veulent dire non à l’exclusion. Le rassemblement Diaconia 2013 s’est achevé ce samedi à Lourdes. Les participants se sont rassemblés, samedi, dans la basilique souterraine Saint-Pie X pour la clôture puis la messe d'action de grâce et d'envoi présidée par l'archevêque de Paris, et président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois.

Le message final adressé à l’Eglise de France et à la société invite au changement d’attitude au sein des communautés chrétiennes pour que les pauvres y tiennent toute leur place et invite les politiques à prendre davantage en compte la situation des plus fragiles. Personne n'est trop pauvre pour n'avoir rien à partager. – affirme le texte - Chacun a été entendu dans sa singularité : ceux qui souffrent, malades, handicapés, personnes seules ou abandonnées, sans domicile ou mal logées, chômeurs ou précaires, divorcés, remariés ou non, salariés en souffrance ou menacés dans leur emploi, jeunes sans perspectives d'avenir, retraités à très faibles ressources, locataires menacés d'expulsion, tous ont pris la parole.

Une société injuste qui ne reconnaît pas la place de chacun

Leurs mots, leurs colères sont aussi dénonciation d'une société injuste qui ne reconnaît pas la place de chacun. Ils sont une provocation au changement. Il est temps de sortir de nos zones de confort. Plus de 12 000 délégués de tous les diocèses de France ont participé à ce rassemblement national dans le cadre d’un processus qui vise à dynamiser l’engagement des communautés chrétiennes en faveur de la charité et à les inciter à témoigner d’une Eglise avec les pauvres. Le rassemblement Diaconia, voulu par l'Eglise de France, est une étape. Le temps de l'engagement se poursuit. En dehors des médias chrétiens, l’initiative a été peu relayée, malgré les efforts des organisateurs.
(Sources CEF/La Croix)