Dossier : Fukushima, une centrale toujours fragile
Deux ans après la catastrophe de Fukushima, les Japonais s’activent toujours sur le
site pour sécuriser la zone. Près de 3000 personnes œuvrent quotidiennement pour tenter
de colmater les fuites, confiner les réacteurs gravement endommagés lors du séisme
et du tsunami, et surtout traiter les eaux contaminés. Cette opération de consolidation
de la centrale accidentée ne se fait pas sans mal, en raison de la technicité de la
tâche mais aussi de nombreux dysfonctionnements comme l’incursion d’un rat mi-mars
qui a fait disjoncter le système électrique.
Dans le même temps, le gouvernement
japonais a testé son poinion publique en annonçant sa volonté de relancer progressivement
les réacteurs du pays. Où en est –on vraiment dans la gestion de Fukushima alors que
de nombreuses voix s’interrogent encore sur la sûreté du site ?
Nous avons
posé la question à Thierry Charles, directeur-général adjoint de l’IRSN, l’Institut
de radioprotection et de sûreté nucléaire Propos recueillis
par Olivier Bonnel