2013-04-19 17:57:52

Le Mal, au coeur de la réflexion du Pape François


Depuis ses premières interventions, les allusions fréquentes du Pape au Malin, à Satan, suscitent des interrogations. « Quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon ». avait-il affirmé dès sa première messe en citant Léon Bloy devant les cardinaux. Un thème répété lors de la messe des Rameaux ou même dans ses tweets. C’est désormais dans presque toutes ses homélies quotidiennes, dans la chapelle de la maison Sainte Marthe, que la question du Malin, du combat spirituel revient.

Le Pape n’a de cesse d’insister sur le fait que le péché existe, et qu’il vient avant tout de l’intérieur de nous-même. Le chrétien ne peut rester prisonnier de sa foi, il doit la partager. D’où ces appels récurrents à la mission, portés par l’image des « périphéries » et cette invitation à « sortir ».

La calomnie, pire qu'un péché

Par deux fois cette semaine, lors des messes célébrées devant des groupes d’employés au Vatican, le Pape a évoqué le mal, en dénonçant ces mondanités, le repli sur soi-même, l’auto-référencement. Le 15 avril, il évoquait la calomnie, péché suprême: " Nous sommes tous pécheurs, mais la calomnie, c’est autre chose , c’est « pire qu’un péché expliquait-il, « la calomnie est l’expression directe de Satan ».

Comment expliquer le choix de ces mots ? Que disent-ils de la vision du Mal chez le pape François ? Autant de question qu’Olivier Bonnel a posées à Don Gérard Longeat, prieur de l’abbaye bénédictine de Ligugé, près de Poitiers. RealAudioMP3

(Photo: Le Pape à Saint-Paul Hors-les-Murs, le 14 avril)








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