2013-04-16 15:26:07

Boston : le pape invoque la paix de Dieu pour les morts


Surprise et consternation aux Etats-Unis après des attentats à la bombe qui ont fait trois morts et 141 blessés dont dix graves à Boston, alors que la ville était pleine de touristes à l’occasion du marathon international. 26 000 coureurs participaient au marathon. Le symbole est fort puisque l’attentat est aussi intervenu le jour des patriotes aux Etats-Unis. A Washington, Barack Obama parle de « tragédie », mais préfère attendre l’avancement de l’enquête pour parler d’attentat terroriste.

Le pape profondément blessé par la nouvelle

Dans un télégramme adressé au cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston, le pape se dit profondément blessé par la nouvelle : ces actes de violence perpétrés lundi soir dans la ville américaine et qui ont causé la perte de vie humaine et de nombreux blessés. « Le Pape François souhaite que je vous transmette sa sympathie et sa proximité en prière », écrit le cardinal Bertone, le secrétaire d’Etat du Saint-Siège et signataire de ce message.
Après cette « tragédie insensée » le pape François invoque « la paix de Dieu pour les morts, sa consolation pour les personnes en souffrance et sa force pour ceux qui sont engagés dans la poursuite des travaux de secours et d'intervention ».

« En ce moment de deuil, poursuit le télégramme, le saint Père prie pour que tous les habitants de Boston soient unis dans la volonté de ne pas se laisser surmonter par le mal mais de combattre le mal par le bien, travaillant ensemble pour construire une société toujours plus juste, libre et sûre pour les générations à venir. »


Réactions des évêques américains

L’Eglise catholique américaine a réagi suite à ces violences. Le cardinal Timothy Dolan, président de la conférence épiscopale américaine a rappelé dans une déclaration que le « diable existe et que la vie reste fragile ». L’archevêque de New York prie pour les victimes et pour la restauration de la paix. « La croissance de la culture de la violence - a déclaré le prélat - doit être affrontée par des mesures de sécurité. Nous devons nous demander comment faire pour promouvoir la paix et le respect de chacun dans notre monde ». Le Cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston, a exprimé toute sa douleur après cet acte de violence « insensé ». Ses prières sont dirigées vers les victimes et les blessés.


Le président américain prudent sur l'origine de l'attentat

Les derniers coureurs étaient en train d’arriver au bout du marathon par un soleil radieux quand deux puissantes bombes explosant à quelques secondes d’intervalles ont fauché des dizaines de participants et de spectateurs. A Washington, le chef de la Maison blanche dénonce ce qu’il appelle « la tragédie de Boston ». Cependant Barack Obama ne prononce pas lui-même le mot d’attentat ni celui de terrorisme. « Nous ne savons pas encore qui a fait ça et pourquoi » a expliqué le chef de l’Etat. Mais la Maison blanche s’empresse toutefois de faire savoir que le président pense qu’il s’agit bien d’un acte de terrorisme.

Le FBI chargé de l'enquête

L’enquête ouverte par la police locale est désormais dirigée par le FBI. La police fédérale américaine qui depuis les attentats du 11 septembre 2001, s’est réinventée pour devenir une agence spécialisée dans la lutte contre le terrorisme. Selon des responsables américains qui s’expriment sous couvert de l’anonymat sur différents médias, le gouvernement a été pris par surprise par l’attentat de Boston. En effet les autorités américaines ne disposaient avant le drame d’aucun renseignement qui laissait penser qu’une menace de violence pesait sur les participants et sur les spectateurs du plus ancien marathon des Etats-Unis.



(Photo : les voisins d'une des victimes se réconfortent après le décès de leur proche)







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