Mgr Giorgio Bertin, évêque de Djibouti et Administrateur apostolique de Mogadiscio
a effectué une visite de 3 jours du 7 au 10 avril à Mogadiscio, la capitale de la
Somalie. Il ne s’était pas rendu dans la ville depuis six ans et évoque aujourd’hui
des signes d’espérance.
Après la chute du président Siad Barre en 1991, la
Somalie a été livrée durant plus de 20 ans aux milices claniques, groupes islamistes
et gangs criminels. La mise en place, en septembre dernier, d'un gouvernement pérenne
a fait naître un espoir de pacification de ce pays de la Corne de l'Afrique.
Mgr
Bertin, tout en restant prudent, fait état de signes concrets de changements : la
reconstruction a débuté et « ce qui m’a le plus frappé, affirme-t-il, c’est l’absence
des postes de contrôle des différentes milices ». Ce déplacement avait notamment pour
objectif de faire un point sur la situation humanitaire. Il a également permis à
Mgr Bertin, lors de rencontres avec les membres du gouvernement de rappeler l’importance
du rôle joué par l’Eglise. Il est interrogé par Hélène Destombes