Le cardinal Koch témoin de la rencontre entre le pape et Nikolaus Schneider
Une rencontre « amicale et fraternelle », c’est en ces termes que le cardinal Kurt
Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens a
évoqué la rencontre lundi 8 avril entre le pape François et Nikolaus Schneider, président
du Conseil de l’Eglise évangélique allemande.
Le père Federico Lombardi,
directeur de la salle de presse du Saint-Siège avait qualifié cet entretien d’importante
rencontre à caractère œcuménique. Nikolaus Schneider a présenté ses vœux au Pape pour
sa récente élection en évoquant un début de pontificat heureux et passionnant.
Il a également exprimé son appréciation pour le choix du nom « François » qui
parle vraiment à tous les chrétiens de manière extrêmement efficace. Le président
du Conseil de l’Eglise évangélique allemande a aussi évoqué les inondations qui ont
récemment frappées l’Argentine, témoignant de sa proximité au Pape et à son peuple
dans ce moment de souffrance.
500 ans de la Réforme
La conversation
s’est poursuivi sur le thème de l’œcuménisme, en particulier sur la valeur de l'œcuménisme
des martyrs, à laquelle le Pape accorde une particulière attention, ayant également
une connaissance approfondie de la souffrance que différentes personnes, y compris
au sein de l'Eglise évangélique, ont vécu à l'époque du national-socialisme. Le sang
versé par les martyrs est quelque chose qui unit profondément les diverses confessions
chrétiennes dans le témoignage commun rendu au Christ.
Nikolaus Schneider
a évoqué les 500 ans de la Réforme, en 2017, moment extrêmement important pour l'Eglise
évangélique d'Allemagne. Le pape François a saisi l’occasion pour citer les discours
prononcés par le pape Benoît XVI à Erfurt, lieu où vivait Martin Luther, initiateur
de la Réforme. Des discours particulièrement importants en matière d'œcuménisme. Nikolaus
Schneider était accompagné de son épouse et d’une délégation.
Écoutez le
cardinal Kurt Koch qui a assisté à cette rencontre. Il est interrogé par notre confrère
de la rédaction allemande, Mario Galgano.
(Photo
: le pape, Nikolaus Schneider et le cardinal Koch)