Les cellules souches adultes à l'honneur au Vatican
La seconde conférence internationale sur les cellules souches adultes se tient à Rome
du 11 au 13 avril prochain. Elle est organisée par le Conseil Pontifical pour la Culture
en collaboration avec Stem for Life Foundation, NeoStem Inc. et STOQ International
avec le soutien de l’Académie Pontificale pour la Vie et du Conseil Pontifical pour
la Famille.
Faire le point sur un sujet qui suscite curiosité et intérêt
La
conférence sera l’occasion d’échanges et de débats sur l’état actuel de la recherche
et évaluer les stratégies possibles pour sensibiliser l’opinion publique et la communauté
scientifique sur ce thème. Elle s’inscrit dans le cadre de la collaboration quinquennale
entre le Conseil Pontifical et les organisations partenaires pour favoriser le dialogue
entre science et foi.
Une recherche déjà ancienne
La recherche
sur les cellules souches débuta à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'effet des
radiations nucléaires sur les survivants avait bloqué leurs cellules hématopoïétiques
et il était nécessaire de savoir comment les remplacer. Un autre axe de recherche
a été celui d'une régénération des tissus (peau) endommagés à la suite de brûlures.
Les cellules souches ont assuré une double activité: elles sont capables d'auto-renouvellement
d'une part, et de se différencier en cellules spécialisées de l'autre.
Un
débat qui n’est pas que scientifique
"Les progrès de la médecine régénérative
et de la biologie cellulaire provoquent aussi de profondes transformations culturelles
à différents niveaux, allant des soins de santé à l'économie, des nouvelles technologies
à des problèmes juridiques. Des arguments qui semblent être seulement théoriques changent
notre compréhension de l'être humain et de toute la société dans laquelle les idées
des sciences naturelles jouent un rôle crucial, avec des conséquences pour l'anthropologie
de la théologie, et même la philosophie. C'est notre mission et notre devoir d'explorer
ces nouvelles dynamiques, à fournir les meilleurs outils pour la pastorale , et pour
la compréhension du changement de culture », a ainsi déclaré Monseigneur Trafny Tomasz,
responsable du secteur scientifique du Conseil pontifical pour la culture.