Les consultations pour la formation d’un gouvernement ont commencé en Italie. Le président
de la République Giorgio Napolitano a reçu les chefs de plusieurs partis politiques
dont ceux du Mouvement 5 étoiles et du Pdl de Silvio Berlusconi. Le mouvement de l’ex
humoriste Beppe Grillo a revendiqué le poste de chef du gouvernement et a exclu de
voter la confiance pour soutenir un autre exécutif.
Le M5S revendique la
présidence du Conseil
Le Mouvement 5 étoiles a tenu ses promesses. Il ne
fera aucune concession. Le M5S est la première force politique du pays par le nombre
de voix claironne ses chefs de file. Logique donc que le mouvement revendique la présidence
du Conseil. Les leaders du M5S, ont aussi rappelé les 20 points de leur programme
: revenu minimum pour tous, aide aux PME, abolition de la taxe sur la résidence principale,
du financement aux partis, référendum sur le maintien dans l'euro…..). C'est sur ce
programme, qualifié de populiste et démagogique par ses détracteurs, que le Mouvement
demanderait la confiance du parlement s'il était chargé de gouverner. Pa sur que Giorgio
Napolitano accepte. Si le Mouvement n'obtient pas le mandat pour former le gouvernement,
il réclamera la présidence de deux commissions parlementaires importantes, contrôlant
les services de renseignement et la télévision publique RAI.
Le Pdl de Berlusconi
tend la main au Pd de Bersani
Le président Napolitano a reçu aussi une
délégation du Peuple de la liberté (PDL), le parti de Silvio Berlusconi, et de son
allié, la Ligue du Nord. Le Cavaliere, a indiqué avoir proposé au président la formation
d'un "gouvernement de coalition" entre son parti Pdl et le PD de Pierluigi Bersani.
"Le pays est en crise profonde, les interventions économiques doivent être immédiates,
ce qui exige un comportement de responsabilité de forces qui représentent un tiers
de l'électorat", a-t-il souligné, à propos des deux coalitions de droite et gauche.
Cet après-midi, le président verra son prédécesseur Carlo Azeglio Ciampi et les consultations
s'achèveront en soirée par une rencontre avec la délégation du Parti démocrate, la
formation de M. Bersani. (Avec Afp)