Le Liban asphyxié par le flux des réfugiés syriens
Un pays exsangue, des populations vulnérables jetées sur les routes de l’exode, détresse
et dénuement : voici le triste bilan qu’on peut dresser, après deux années, d’une
crise syrienne encore irrésolue.
Les besoins matériels des populations ne cessent
de croître ; quant à la mobilisation spirituelle, elle doit plus que jamais se poursuivre.
Jeudi soir, se tiendra une veillée de prière pour la paix en Syrie en la basilique
Santa Maria in Trastevere, sous l’égide de Caritas Internationalis. Suivra une rencontre
avec Mgr Antoine Audo, évêque chaldéen d’Alep, et président de Caritas Syrie.
Quand
le Liban accueille un million de réfugiés syriens
Les réunions de travail
des Caritas Syrie, Liban, Jordanie, et Turquie se sont en effet succédées cette semaine
au siège de la Caritas Internationalis, ici à Rome. Objectif ? Echanger, coordonner
les actions, essayer de trouver des réponses aux défis posés par la présence, devenue
problématique pour les pays d’accueil, des réfugiés syriens.
Najla Chahda est
directrice du centre pour les migrants de la Caritas Liban ; elle évoque, au micro
de Manuella Affejee, le travail effectué par ce département auprès du million de Syriens
réfugiés dans le pays. La situation y est de plus en plus dramatique.
On
écoute Najla Chahda, directrice du centre pour les migrants Caritas Liban :