Sans réponse du président, les rebelles centrafricains ne reprendront pas tout de
suite les armes
La coalition rebelle centrafricaine du Séléka a annoncé mercredi qu'elle allait reprendre
les armes après l'expiration de son ultimatum de 72 heures fixé au président François
Bozizé.
Le Séléka continue de retenir cinq ministres prisonniers, issus de
leur mouvement et entrés dans le gouvernement d’union nationale formé après les accords
de Libreville, signés en janvier. Ils sont détenus à Sibut, à 160 km au nord de Bangui,
la capitale.
Les rebelles demandent l’intégration dans l’armée régulière d’anciens
combattants et le respect des accords signés après l’attaque des rebelles du Séléka,
qui s’étaient arrêtés aux portes de la capitale Bangui, sous la pression internationale.
Pour
Thierry Vircoulon, le directeur du projet Afrique Centrale pour International Crisis
Group interrogé par Jean-Baptiste Cocagne, cette fin d’ultimatum des rebelles
du Séléka ne devrait pas signifier pour autant un retour immédiat aux armes :
(Photo :
des hommes de la Séléka, près de Damara dans le sud du pays)