Dossier : sans ONU, crainte d'une "zone dangereuse" dans le Golan
Les craintes jeudi d’Israël après l’enlèvement sur le Golan mercredi de 21 observateurs
onusiens par des rebelles syriens. A Jérusalem, on redoute désormais le retrait des
forces de l’ONU, chargées de l’observation du désengagement sur le plateau entre Israël
et la Syrie.
Inquiétude bien fondée : les Nations Unies ont annoncé jeudi
soir qu’elles allaient « adapter » leur présence sur le Golan pour des raisons de
sécurité. Elles ont d’ailleurs déjà réduit les patrouilles de leurs observateurs.
Elles laisseraient ainsi place à ce qu’Israël a qualifié jeudi de « vide dangereux
» dans cette « zone neutre ».
Un « vide » assurément, c’est aussi l’avis de
Frédéric Encel, maître de conférence à Sciences Po Paris, spécialiste de géopolitique
au Moyen-Orient, interrogé par Antonino Galofaro :
(Photo : une
tour d'observation des Nations Unies dans la zone démilitarisée du Golan)