Dossier : la fiscalité au cœur de la campagne électorale italienne
Les Italiens se rendent aux urnes les 24 et 25 février. Un scrutin législatif anticipé
qui met un terme à 13 mois de gouvernement de technocrates mené par Mario Monti. Une
parenthèse qui a dû faire face à la menace des marchés financiers et qui a dû entreprendre
des réformes impopulaires trop longtemps repoussées. La dette italienne s’élève désormais
à près de 2 000 milliards d’euros et la perspective économique en 2013 est sous le
signe de la récession.
Cela n’empêche pas les populismes de se déchainer et
les promesses les plus extravagantes d’être faites. La campagne électorale a été particulièrement
courte, deux mois, et monopolisée par un seul thème : la fiscalité, dans un pays où
la pression fiscale atteint 45%. Cette question a-t-elle était traitée de manière
crédible ? L’analyse de Fabio Liberti, spécialiste de l’Italie à l’IFRI (l’Institut
français des relations internationales). Des propos recueillis par Olivier Tosseri
(Photo
: Les candidats Pierluigi Bersani, Mario Monti et Silvio Berlusconi)