Dans quel monde vivons-nous pour exercer la charité? Telle est l’une des questions
soulevées lors de l’assemblée plénière du Conseil Pontifical Cor Unum qui s’achève
samedi. Parmi les invités à Rome, Marguerite Peteers, belgo-américaine, qui dirige
l’institut « Dialogue Dynamics » à Bruxelles. Ce centre de réflexion concentre ses
recherches sur les questions de gouvernance mondiale.
« Développement durable,
égalité des sexes, droit de choisir etc… » : dans ses travaux, Marguerite Peteers
souligne qu’un nouveau langage mondial est apparu au cours des grandes conférences
de l’ONU dans les années 90, langage devenu aujourd’hui une norme qui semble indépassable.
Derrière cette culture consensuelle mondiale, se cacherait un agenda dont les valeurs
sont anti-chrétiennes.
Comment dès lors la charité de l’Eglise peut-elle prendre
place dans ce monde transformé ? Et comment définir cette nouvelle idéologie ?
Olivier Bonnel a rencontré Marguerite Peteers dans les couloirs de
l’assemblée de Cor Unum