2013-01-07 07:55:42

Dossier : l'Eglise en Centrafrique favorise le dialogue


L'arrivée à Libreville des délégations des rebelles, du pouvoir et de l'opposition centrafricains pour des négociations de paix a été retardée à ce lundi, tandis qu'à Bangui le président François Bozizé a reçu le renfort d'un important contingent de soldats sud-africains. L'arrivée des délégations était initialement prévu ce dimanche dans la capitale gabonaise, alors que les pourparlers placés sous l'égide de l'Afrique Centrale doivent en principe débuter mardi. Mais le vol qui devait emmener la délégation de la rébellion a été retardé pour des "problèmes d'autorisation".

Toutefois le porte-parole du Séléka, Eric Massi, tout en se déclarant prêt à participer à des négociations, a souhaité un report pour mieux se préparer. Il a continué d'exiger le départ du président Bozizé. Le président François Bozizé devrait rejoindre Libreville "plus tard", une fois les négociations entamées. Chacune des délégations qui sera composée de quinze membres a remis des "propositions de sortie de crise" au comité de suivi dirigé par le président congolais Denis Sassou Nguesso.

Sur le terrain, les rebelles justifient leur avancée

A Bangui, le régime a reçu le renfort cette semaine d'un contingent de 200 soldats sud-africains "bien équipé", basé non loin de la résidence du président. Sur le terrain, les rebelles ont justifié la prise de deux villes secondaires, Alindao et Kouango, samedi, dans le centre du pays, par des opérations de "contrôle des routes", indiquant qu'ils avaient eu vent de déplacements militaires des Forces armées centrafricaine, voire de "troupes ougandaises" dans la zone. Les rebelles centrafricains du Séléka sont par ailleurs à 12 kilomètres de Damara, ville située à 75 km au nord de Bangui, considérée comme le dernier verrou protégeant la capitale, et où est stationnée la force d'interposition d'Afrique centrale.

L'Eglise de Centrafrique multiplie les appels au dialogue

Face à la situation toujours très tendue en Centrafrique, l’Eglise catholique du pays a lancé différents appels à la paix. Les évêques demandent que le chemin des négociations prévale sur la voie militaire. L’Eglise dénonce par ailleurs les violences à l’encontre des civils. La préoccupation grandit à Bangui face à l’avancée des rebelles de la coalition "Seleka".

Parmi les personnalités à appeler au dialogue, l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga. RealAudioMP3








All the contents on this site are copyrighted ©.