2012-12-28 13:07:35

2012, une année intense pour Benoît XVI


C’est une année intense qui s’achève pour Benoît XVI : deux voyages internationaux, au Mexique et Cuba puis au Liban, pour redonner l’espérance et affermir la foi ; la rencontre mondiale des Familles à Milan, le Synode pour la nouvelle évangélisation, le cinquantenaire de l’ouverture du Concile Vatican II, le lancement de l’année de la Foi, la publication du 3° tome de sa trilogie sur Jésus. La liste est longue, sans oublier ses premiers tweets, un événement qui a eu un retentissement planétaire. Romilda Ferrauto RealAudioMP3

L’identité catholique en dialogue avec le monde et la liberté religieuse, la main tendue aux non-croyants, la foi et la paix, sont les thèmes qui reviennent le plus souvent au fil de ses interventions, ainsi que la défense de la famille, la seule force qui peut transformer le monde mais qui est aujourd’hui toujours plus menacée. Parmi les fils conducteurs de l’année 2012, on retiendra la volonté de transparence qui a porté des fruits significatifs, notamment en matière de gestion financière.

Courage et fermeté dans la tourmente

Sans se départir de sa sagesse, de son humilité et de sa douceur devenues proverbiales, Benoît XVI a offert, dans la tourmente, une image de courage et de fermeté, en affrontant avec détermination les défis venus de l’extérieur mais aussi de son entourage le plus proche. L’affaire Vatileaks a fait beaucoup de bruit, son propre majordome ayant soutiré des documents confidentiels de l’appartement pontifical pour les livrer à la presse. Benoît XVI, très affecté, avouera publiquement sa tristesse. Mais le Pape restera absolument certain que malgré les faiblesses humaines, les difficultés et les épreuves, l’Eglise est guidée par l’Esprit Saint et que le Seigneur ne cessera jamais de la soutenir sur son chemin.

Pour Benoît XVI, la fraternité et la réconciliation passent par la recherche de la vérité. Pendant l’année 2012, ce Pape âgé de 85 ans, dont l’érudition et la finesse continuent de frapper les esprits, a fait un geste à l’égard des divorcés remariés ; il a fait preuve de miséricorde à l’égard de la Fraternité Saint-Pie-X sans pour autant céder aux compromis. Il a publié un Motu proprio sur le service de la charité et a institué une Académie pontificale de la latinité. Il a proclamé sept nouveaux saints et deux docteurs de l’Eglise.

Il a créé 28 nouveaux cardinaux au cours de deux consistoires, en s’efforçant d’accentuer l’universalité de l’Eglise. Il a multiplié les appels en faveur des réfugiés et des migrants. Il a soutenu le combat actuellement mené par les évêques français, accueillis avec chaleur lors de leur visite ad limina. En Amérique latine, il a pointé du doigt la violence, la corruption et le trafic de drogue. A Beyrouth, à quelques kms du théâtre d’une guerre civile sanglante, il a prêché le courage et la réconciliation aux jeunes syriens, chrétiens et musulmans.

L’Eglise existe pour évangéliser

Pendant la 7° année de son pontificat, loin des aspects médiatiques, Benoît XVI n’a jamais cessé, surtout, d’annoncer l’Evangile. L’Eglise existe pour évangéliser. C’est aussi le devoir de tous les chrétiens face à la désertification spirituelle qui caractérise le monde contemporain. Dieu n’est ni dans le vacarme, ni dans les faux remèdes ou dans l’égoïsme.

En cette Année de la foi, Benoît XVI demande aux catholiques de ne prendre que l’essentiel : pas de bâton ni de sac, ni d’argent ni même de pain mais l’Evangile et la foi de l’Eglise. Il les exhorte à faire des choix cohérents, à défendre leur foi sans complexe sur tous les fronts, de la famille à la fin de vie, en passant par la justice sociale. Les principes que défend l’Église ne sont pas seulement des vérités de foi, ils sont inscrits, selon Benoît XVI, dans la nature humaine et identifiables par la raison.








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