En Colombie, un Noël d'espérance pour mettre fin aux violences
Les premières négociations de paix depuis dix ans entre le pouvoir colombien et la
guérilla marxiste, lancées mi-octobre ont relancé l’espoir de tourner une page meurtrière
de l’histoire de la Colombie et de mettre fin à un conflit d’un demi-siècle et qui
a fait des dizaines morts. Malgré les défis auxquels sont confrontés la Colombie,
il y a de l’espérance a souligné le cardinal Ruben Salazar Gomez, l’archevêque de
Bogota.
« Les Colombiens croient que la voie authentique pour arriver
à un développement véritable, ne passe pas par le langage des armes mais par le chemin
d’une démocratie authentique » souligne-t-il. Preuve de cette attente, le gouvernement
a crée un site internet pour permettre à tous les citoyens de suivre les négociations
de paix, un signe positif selon l’archevêque de Bogota. Mais derrière le conflit armé
des Farcs, le véritable défi est la fracture sociale et la pauvreté.
Derrière
la lutte armée, les fractures sociales
Pour le cardinal Salazar Gomez,
la pauvreté qui frappe la Colombie comme de nombreux pays de la région est un facteur
profond de déstabilisation, et les disparités entre les citoyens sont toujours plus
grandes. Les signes d’espérance sont là malgré tout, à commencer par la volonté de
résoudre les confits autour de la terre. Le pape, dans son message Ubri et Orbi de
Noëlne disait pas autre chose : « Que l’Enfant Jésus affermisse les Gouvernants dans
leur engagement pour le développement et dans la lutte contre la criminalité »
(Photo:
des membres de la guerrila des Farcs à La Havane, le 21 décembre 2012)