Les islamistes multiplient les exactions dans le Nord Mali
Les islamistes qui contrôlent le nord du Mali ont procedé à de nouvelles amputations.
Deux voleurs présumés ont ainsi été amputés de la main à Gao. Huit autres personnes
devraient "bientôt", selon les islamistes recevoir le même traitement.
La
communauté internationale craint une dégradation de la situation humanitaire
Ces
actes interviennent au lendemain du feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU au déploiement,
par étapes et sous conditions, d'une force armée internationale pour chasser les islamistes
armés qui occupent le Nord du Mali. Des ONG et organisations de défense des droits
de l'Homme ont appelé l'ONU et la communauté internationale à prendre en compte les
conséquences humanitaires d'une éventuelle intervention armée et à s'assurer que les
militaires africains qui la composeront seront formés pour éviter les violations des
droits de l'homme envers les civils. Pierre Boilley, directeur du CEMAF, le centre
d’études des mondes africains nous fait part de ses craintes
Propos recueillis
par Hélène Destombes
Accord de principe sur un cessez le feu
Les
groupes armés du nord du Mali MNLA et Ansar Dine se sont engagés ce samedi à cesser
les hostilités et à négocier avec les autorités maliennes. Les représentants d'Ansar
Dine, l'un des groupes islamistes armés du Nord-Mali, et de la rébellion touareg du
Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont convenu, depuis Alger, de
"s'abstenir de toute action susceptible d'engendrer des situations de confrontation
et toute forme d'hostilité dans les zones qui sont sous leur contrôle ".