2012-11-19 18:39:05

Les déplacés de l'Est de la RDC : témoignage de Caritas Congo


Goma, principale ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a été prise par les troupes rebelles du Mouvement du 23 mars. Comme toujours dans ce conflit sans fin, ce sont les civils qui paient le plus lourd tribut. La Caritas Goma a tenu lundi une réunion d’urgence pour établir un plan d’action en faveur des déplacés qui se comptent encore en dizaines de milliers de personnes.

Les déplacés sont encore obligés de fuir

Guy Marin Camendi est le chargé de la communication de la Caritas Congo. « les rebelles sont en train d’exiger du gouvernement certaines conditions que ce dernier ne peut pas accepter, et du coup, la population civile, prise de panique, a commencé à se retirer de la ville. La plupart des écoles et des commerces n’ont pas pu ouvrir aujourd’hui à cause de cette tension », raconte-t-il. « Certaines personnes qui se trouvaient déjà dans des camps de déplacés ont décidé de s’en aller » ajoute-t-il, espérant qu’il y aura une accalmie sur le front dans les prochaines heures.

Selon ses informations, certains déplacés se retrouvent complètement démunis : ils manquent de nourriture, d’eau potable et ceux qui n’ont pas pu être hébergés chez des proches sont contraints de fabriquer des abris de fortune pour passer la nuit. Tous vivent dans l’attente de savoir comment ce nouvel épisode va finir.

Guy Marin Camendi, chargé de la communication de la Caritas Congo est interrogé par Justine Vassogne RealAudioMP3

(Photo : une femme fuit dans les rues de Goma)








All the contents on this site are copyrighted ©.