Les bombardements aériens israéliens se sont poursuivis lundi matin sur la bande de
Gaza, causant la mort de treize personnes selon des sources médicales palestiniennes.
En tout, selon un dernier bilan, 90 Palestiniens ont trouvé la mort ainsi que trois
Israéliens.
Aucune trêve pour le moment n’a pu être conclue malgré les efforts
diplomatiques de la communauté internationale. Sur le plan politique, les trois principaux
mouvements palestiniens, le Hamas, le Fatah et le Jihad islamique ont appelé depuis
la Cisjordanie à l’unité et ont promis de mettre « fin à la division » en solidarité
avec les Palestiniens de la bande de Gaza.
Les paroisses catholiques
sous les bombes
Ce sont surtout les civils qui paient le plus lourd
tribut aux bombardements. Les chrétiens de la bande de Gaza ne sont pas épargnés.
Le père Gabriele Romanelli, prêtre argentin de la communauté du Verbe Incarné, une
communauté missionnaire présente à Gaza depuis huit ans, est en charge de l’unique
paroisse catholique de la bande de Gaza, qui compte quelque trois cents fidèles. En
contact avec sa communauté, il était hors de la bande de Gaza quand nous l’avons joint
samedi par téléphone.
« Toutes les activités paroissiales sont suspendues parce
que les gens ne sortent pas de leur maison sauf pour acheter un peu de carburant ou
de nourriture » raconte-t-il. « La plupart des morts et des blessés sont des civils
» précise-t-il, ajoutant que les sœurs du Rosaire présentes dans la bande, ont décidé
de rester sur place pour encourager et soutenir la population
Des propos
recueillis par Manuella Affejee
(Un Palestinien est secouru par une équipe
de sauveteurs dimanche après que sa maison a été touchée par une frappe israélienne
dans la bande de Gaza)