Point de vue : Philippe Ariño, homosexuel catholique, sur le "mariage pour tous"
Voici venue l’heure de la mobilisation régionale pour les catholiques de France :
samedi 17 novembre, la « Manif pour tous », à l’initiative de plusieurs collectifs
et associations, -« humanité durable » avec l’humoriste Frigide Barjot, « plus gay
sans mariage » avec le militant UMP athée et homosexuel Xavier Bonchibault, « la Gauche
pour le mariage républicain », etc.- réunira les opposants au « mariage pour tous
», décidés à peser dans le débat sur le projet de modification du mariage civil, en
faveur des couples homosexuels.
La conférence épiscopale se refuse à soutenir
officiellement cette initiative ; mais l’appel lancé par le Cardinal Vingt-Trois,
président de la Conférence, lors de l’Assemblée plénière à Lourdes avait été on ne
peut plus clair : aux chrétiens de réagir, de se manifester, de se mobiliser et de
sensibiliser leurs élus.
Tous les homosexuels ne sont pas favorables au
mariage gay
L’appel a visiblement été entendu : la mobilisation en vue
de cette manifestation, notamment via les réseaux sociaux, ne faiblit pas.
Des
voix s’élèvent, à l’intérieur même du monde homosexuel, pour dénoncer les motivations
avancées par les défenseurs du « mariage pour tous ». Philippe Ariño, professeur d’espagnol,
essayiste, homosexuel catholique, est une de ces voix ; il nous explique les raisons
de son opposition au « mariage pour tous ».
Philippe Arino répond aux questions
de Manuella Affejee.
Cette manifestation,
qui se veut être pacifique, pluraliste, et non partisane, débutera à 14h30. 15 villes
sont concernées, parmi lesquelles Paris, Lyon, Marseille, Montpellier, Bordeaux ou
encore Nantes et Rennes.