Le Parti communiste chinois se renouvelle, pour quel changement ?
Le Parti communiste chinois (PCC) a bouclé ce dimanche les préparatifs de son congrès
quinquennal qui s'est ouvert ce jeudi à Pékin. Son comité central sortant a entériné
l'exclusion de l'embarrassant Bo Xilai. L'ancien maître de la métropole de Chongqing,
détenu au secret, est au centre d'un scandale depuis près d'un an maintenant.
Quatre
jours avant cette grand-messe politique, qui assurera un remaniement crucial au sommet
du régime, les hauts cadres communistes ont affiché leur détermination à présenter
devant le peuple un parti expurgé de ses moutons noirs et de sa corruption.
Le
président chinois Hu Jintao passe la main
Lever de rideau sur le XVIIIe
Congrès du Parti communiste chinois. Aucune surprise, les quelques 500 plus hauts
dirigeants du parti officialisent la passation de pouvoir entre le président Hu Jintao
et son successeur Xi Jinping. Alors que la machine économique connaît quelques signes
de ralentissement et que l’appareil policier continue d’étouffer toute vélléité de
libéralisation politique, quels sont les enjeux de ce congrès ?
Décryptage
avec François Godement, auteur de « Que veut la Chine, de Mao au capitalisme », publié
aux Editions Odile Jacob. Il est interrogé par Olivier Tosseri
(photo
: Un étudiant à l'université prête serment et promet de rejoindre le Parti communiste
chinois devant l'emblème du PCC, le 4 novembre dernier dans la province côtière de
Zhejiang, l'une des plus riches provinces chinoises, située au sud de Shanghai. )