Benoît XVI prie dans la Crypte de Saint-Pierre

En ce vendredi 2 novembre, jour de la fête de tous les fidèles défunts, Benoît XVI s'est rendu en fin d'après-midi dans la crypte de la basilique Saint-Pierre pour un moment de recueillement sur la tombe de ses prédécesseurs. Samedi, comme chaque année après la fête de la Toussaint, il célèbrera le 3 novembre une messe en mémoire des cardinaux et évêques morts depuis un an.

C'est à 11h30 que le Pape célèbrera cette messe dans la basilique Saint Pierre, pour le repos de l’âme des 143 éveques et 10 cardinaux morts depuis novembre 2011, dont le cardinal Carlo Maria Martini, archevêque émérite de Milan, jésuite et bibliste reconnu ; le cardinal Baldelli, Grand Pénitencier et ancien nonce apostolique en France ; le cardinal chinois Paul Shan, et le cardinal guatémaltèque Quezada Toruno.

Une journée propice à la réflexion sur la mort et le deuil

Le site internet des évêques de France rappelle que l'idée d'une journée spéciale de prière pour les défunts dans le prolongement de la Toussaint a vu le jour dès avant le Xe siècle, devenant universelle au XIII° siècle. La prière pour les morts appartient à la plus ancienne tradition chrétienne ; c’est une prière par laquelle les vivants demandent que les âmes des défunts soient introduites dans la gloire de Dieu. C’est aussi l’occasion de réfléchir sur la mort, sur le sens qui lui est donnée, sur le deuil, la douleur qu’elle provoque et l’espérance qu’elle suscite.

Si les évolutions de la science et des mentalités ont radicalement changé notre rapport à la mort, les rites funéraires, eux, restent indispensables. Ce sont les plus anciens dans l’Histoire de l’humanité, et ils s’avèrent en effet nécessaires pour pouvoir « faire son deuil ».

Ecoutez Michèle Clavier, théologienne, professeure à la faculté de théologie de Lille.