2012-10-29 18:33:59

Rome cherche de nouveaux chemins de dialogue avec Pékin


L’archevêque de Hong Kong a salué la toute récente proposition du cardinal Fernando Filoni de créer une Commission de haut niveau entre la Chine populaire et le Saint-Siège pour affronter les questions toujours ouvertes qui concernent la vie des catholiques chinois. Pour le cardinal John Tong, il s’agit d’un motif d’espérance pour l’avenir. Interrogé par l’agence vaticane Fides, il prie pour que Pékin accepte ce geste amical, alors que doit s’ouvrir le Congrès du parti communiste chinois, un événement crucial.

Cinq ans après la célèbre lettre de Benoît XVI aux catholiques chinois, le Saint-Siège cherche une nouvelle manière de dialoguer avec Pékin. Le président de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples a proposé comme modèle les Commissions bilatérales qui existent entre la Chine populaire et Taiwan ou entre le Saint-Siège et le Vietnam. Pour le cardinal Tong, il est urgent de faire comprendre aux autorités chinoises que les évêques ne sont pas des fonctionnaires de l’Etat et aussi que les bons catholiques sont généralement de bons citoyens. L’Evangile libère les disciples du Christ de l’égoïsme et du matérialisme et les invite à aimer leur prochain.

Ces dernières années, plusieurs évêques chinois ont été ordonnés sans l’aval de Rome. Des évêques légitimes ont été obligés d’assister aux ordinations créant de fortes tensions. Rome rappelle que le choix d’un évêque est une question religieuse et non politique et que leur nomination par le Pape est la garantie de l’unité de l’Église. Pékin invoque régulièrement l’ingérence de Rome dans ses affaires intérieures. Auparavant, des compromis étaient trouvés, grâce à un dialogue difficile mais régulier.








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