L’Ukraine votait hier et ,sans surprise, le parti des régions du président pro-russe
Victor Ianoukovitch est arrivé en tête, devant la coalition de l’opposition soutenue
par Ioulia Timochenko, l’ancienne chef du gouvernement toujours emprisonnée. Si cette
avance n’est guère une surprise, le scrutin a relevé des percées inattendues, comme
celle du parti nationaliste Svoboda, qui a recueilli près de 12% des suffrages.
Cette
formation populiste se présente comme pro-européenne, mais ses thèses sont inquiétantes,
comme l’explique Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’IRIS