2012-10-23 13:22:11

VatiLeaks : le complice présumé de Paolo Gabriele devant la justice le 5 novembre


Le Saint-Siège a rendu public le texte de la sentence du tribunal de la cité du Vatican qui a condamné Paolo Gabriele, l’ex majordome du Pape qui a dérobé des documents confidentiels dans les appartements pontificaux.

L’employé du Vatican avait été condamné à un an et demi de prison à l’issue de son procès, le samedi 6 octobre. Mardi matin, le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a répété qu’une grâce du Pape était possible. Devant les journalistes, le directeur de la salle de presse a aussi annoncé la tenue prochaine d’un autre procès, celui de l’informaticien du Vatican, Claudio Sciarpelletti, le 5 novembre.

Les précisions de Thomas Chabolle : RealAudioMP3

Ce nouveau procès n’est une surprise pour personne. Mais tout le monde attendait la date de ce deuxième acte dans l’affaire Vatileaks. Claudio Sciarpeletti, complice présumé de l’ex-majordome du Pape, comparaîtra devant le tribunal du Vatican le 5 novembre prochain.

C’est ce qu’a annoncé mardi matin le Père Federico Lombardi lors d’un briefing. Un procès qui avait été dissocié de celui de Gabriele et qui devrait être encore plus court que celui du majordome.

Le directeur de la salle de presse du Saint Siège a également apporté des précisions sur la situation de Paolo Gabriele. Le condamné est pour le moment assigné à résidence. Si le procureur de justice de la cour d’appel du Vatican, Giovanni Giacobbe, décidait de ne pas faire appel, alors l’incarcération de l’ex-majordome deviendrait effective. Il serait incarcéré au Vatican a précisé le jésuite et non en Italie, car Rome n’a fait aucune demande allant dans ce sens.

Paolo Gabriele pourrait aussi être gracié par Benoît XVI. Le père Lombardi l’a répété, mais il est toutefois impossible, si le Pape en décidait ainsi, de savoir quand et de quelle manière un tel acte deviendrait effectif.

Enquête en cours sur les conditions de détention de Gabriele

Et puis reste encore des zones d’ombre dans le procès de l’ex-majordome Selon la sentence du tribunal, les circonstances dans lesquelles ont été retrouvées une pépite d’or et un chèque ne sont pas bien claires. Les témoignages des agents de police – peut-on lire dans le texte du tribunal – ne vont pas tous dans le même sens. En ce qui concerne les conditions de détention de Gabriele, le Père Lombardi a précisé que la magistrature du Vatican menait toujours l’enquête.








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