Dossier : Le père Berthieu, un nouveau saint pour la France et Madagascar
Sept bienheureux ont été canonisés dimanche 21 octobre place Saint-Pierre. Benoît
XVI a concélébré la messe notamment avec les pères synodaux. Parmi eux des prêtres,
des religieux et religieuses, des laïcs, hommes et femmes qui ont vécu en Europe,
en Asie, en Afrique, aux Amériques et en Océanie. Du Jésuite missionnaire en des contrées
lointaines qui meurt à Madagascar, au prêtre éducateur et formateur de jeunes en difficultés,
à cette femme malade qui de son lit durant des décennies mène sa mission spirituelle
en témoignant de sa souffrance. Ils sont originaires d’Allemagne, d’Espagne, des Etats-Unis,
de France, d’Italie et des Philippines. Et par leur travail, il faut ajouter à ces
pays les missions du Canada, d’Hawaï et de Madagascar.
Parmi eux, le français
Jacques Berthieu, qui vécut entre 1838 et 1896, missionnaire mort martyr à Madagascar.
Qui était Jacques Berthieu Pendant quatorze ans et jusqu’à sa mort tragique en 1896,
le père Berthieu s’est donné sans compter pour améliorer la vie des Malgaches. Instruction
scolaire, construction de bâtiments, irrigation et jardinage ou formation agricole.
La liste des bienfaits qu’il a apporté aux populations est longue. Nous revenons
sur cette figure avec Monseigneur Rosario Saro Vella, évêque d’Ambanja à Madagascar,
actuellement à Rome pour participer aux travaux du Synode
Des
propos recueillis par Hélène Destombes
(Photo : Tapisserie représentant le
père Berthieu)