Le Saint-Siège condamne l'attentat de Beyrouth

Vendredi en milieu d’après midi une bombe a explosé en plein cœur du quartier d’Achrafieh, situé à l’est de la capitale libanaise, Beyrouth. Selon un premier bilan établi dans l’après-midi, au moins 8 personnes ont été tuées. Les secours comptaient également des dizaines de blessés. L'attentat s'est produit à 60 mètres d'un bureau des Phalanges, parti chrétien de l'opposition libanaise hostile au régime syrien de Bachar al-Assad. Le dernier attentat dans la région de Beyrouth remonte à janvier 2008. L’attaque survient alors que la guerre fait rage entre les rebelles et les troupes du régime en Syrie voisine, autrefois puissance de tutelle au Liban.



Manuella Affejee a joint par téléphone Mgr Paul Mathar, archevêque maronite de Beyrouth quelques minutes après l’explosion. Voici son témoignage :



Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, le Père Federico Lombardi, a réagi considérant que cet attentat méritait d’être condamné fermement à cause de « l’absurde violence meurtrière qu’il manifeste, mais aussi parce qu’il est contraire aux efforts et aux engagements pris pour maintenir un vivre-ensemble pacifique au Liban ». « Ce pays, comme l’a répété plusieurs fois Benoît XVI, est appelé à être un message de paix et d’espoir pour qui y habite et pour toute la région » a rappelé le directeur de la Salle de presse. Le Père Lombardi exprime sa compassion pour la douleur ressentie pour la mort de tant de personnes. Il espère également que cet « acte horrible » ne soit pas le prélude d’autres violences.


(Photo : les secours libanais à pied d'oeuvre après l'attentat)