Le Sommet de la Francophonie à Kinshasa est officiellement clos depuis dimanche. Un
sommet très politisé : la crise dans le nord du Mali, occupé par des islamistes, et
les violences dans le Nord Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo,
ont dominé les discussions.
Les précisions d’Olivier Bonnel :
Des "sanctions
ciblées" contre les auteurs des violences dans l'Est de la République du Congo, c'est
ce qu'a demandé dimanche la Francophonie. Les dirigeants réunis à Kinshasa ont appelé
le Conseil de sécurité de l'ONU à agir.
Une résolution qui fait l'objet de
"réserves" de la part du Rwanda, pays voisin, dont la frontière à l'ouest, est impliqué
dans les violences et qui refuserait cet appel à des sanctions.
L'autre dossier
politique de ce sommet : le Mali. La Francophonie s'est alignée sur le reste de la
communauté internationale : les pays francophones ont appelé au "renforcement du processus
de négociaton" au nord du pays, toujours occupé par des groupes islamistes armés.
L'Organisation
internationale de la Francophonie ne prône pas explicitement une solution militaire,
mais elle soutient la demande du Mali pour une intervention des forces armées ouest-africaines
sur son territoire.
Au terme de ce 14ème sommet, le Sénégal a été désigné pour
accueillir le prochain, en 2014.
(Photo : Jospeh Kabila, Président du pays
hôte, la RDC, juste après la clôture du 14ème sommet de la Francophonie, dimanche)