Nouvel acte de vandalisme anti-chrétien à Jérusalem
A coups de pierres, de bouteilles et de détritus, des inconnus s’en sont pris à une
église orthodoxe chrétienne, l’église roumaine Saint-Georges, située tout près du
grand quartier juif ultra-orthodoxe de Méa Sharim. La police a indiqué qu’il n’y a
eu aucune victime, mais qu’elle a ouvert une enquête. Seule la porte d’entrée de l’édifice
a été endommagée.
L’incident a lieu quelques jours seulement après d’autres
actes de vandalisme similaires. La semaine dernière, un graffiti a été tagué sur la
porte d’entrée d’un couvent franciscain du Mont Sion, à Jérusalem toujours. Un lieu
symbolique, puisqu’il est situé à proximité du Cénacle, haut lieu du christianisme
dans la Ville sainte.
Le 4 septembre enfin, des extrémistes israéliens religieux
présumés avaient incendié une porte du monastère de Latroun, une fois encore près
de Jérusalem. Ils avaient inscrit des insultes antichrétiennes sur les murs.
Profonde
consternation des évêques catholiques de la Terre sainte
Les évêques catholiques
de la Terre sainte ont fait part de leur "profonde consternation face à de tels agissements"
et ont appelé à "un changement du système éducatif dans certaines écoles (israéliennes)
où sont enseignés le mépris et l'intolérance".
La plupart des rabbins interdisent
formellement les afressions contre les chrétiens et leurs institutions, mais sans
pouvoir empêcher des actes récurrents de vandalisme attribués à des jeunes appartenant
aux milieux ultra-orthodoxes ou d'extrême droite.
Malgré les condamnations
systématiques de tels actes par les autorités israéliennes, leurs auteurs sont rarement
appréhendés et traduits en justice.