Le mariage, indissoluble entre un homme et une femme, vient de Dieu
A l’homélie de la messe d’ouverture du Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation
pour la transmission de la foi chrétienne, le 7 octobre, sur la place Saint Pierre
de Rome, Benoît XVI a affirmé qu’il y avait une correspondance évidente entre la crise
de la foi et la crise du mariage. Le Pape a exprimé son inquiétude face à la «douloureuse
réalité de beaucoup de mariages qui malheureusement finissent mal ».
Le mariage
en lui-même est un Évangile - a-t-il dit - une Bonne Nouvelle pour le monde d’aujourd’hui,
particulièrement pour le monde déchristianisé. L’union de l’homme et de la femme,
le fait de devenir « une seule chair » dans la charité, dans l’amour fécond et indissoluble,
est un signe qui parle de Dieu avec force, avec une éloquence devenue plus grande
de nos jours, car, malheureusement, pour diverses raisons, le mariage traverse une
crise profonde justement dans les régions d’ancienne évangélisation. Et ce n’est pas
un hasard.
En tant qu’union d’amour fidèle et indissoluble, le mariage se
fonde sur la grâce qui vient de Dieu. Et, comme l’Église l’affirme et en témoigne
depuis longtemps, le mariage est appelé à être non seulement objet, mais sujet de
la nouvelle évangélisation. Cela se vérifie déjà dans de nombreuses expériences, liées
à des communautés et mouvements, mais se réalise aussi de plus en plus dans le tissu
des diocèses et des paroisses, comme l’a montré la récente Rencontre Mondiale des
Familles.