Dossier : Chavez réélu président, Capriles est battu
Dégoulinant de pluie, Hugo Chavez, à la façon d'une rock star, esquisse quelques pas
de danse, chante, lance des baisers à la foule et mime un jeu de guitare, provoquant
l'hystérie de centaines de milliers de partisans rassemblés jeudi pour son dernier
meeting de campagne, à Caracas.
A trois jours du scrutin présidentiel de dimanche
au Venezuela, le président sortant, opéré deux fois depuis mi-2011 pour un cancer,
a voulu clore en grande pompe jeudi soir une campagne marquée par sa relative discrétion,
en raison notamment de ses ennuis de santé.
Ni la chaleur de la matinée, ni
le déluge qui s'est abattu sur la ville en début d'après-midi ne sont venus à bout
de la patience de sympathisants dont certains se sont levés au milieu de la nuit pour
rallier Caracas en autocar depuis les Etats voisins.
Capriles Radonski resserre
l'écart dans les sondages
Si Chavez continue de conserver de l'avance dans
les sondages, l'écart se resserre.
Face à lui, l’opposition longtemps divisée
présente un front unie. Elle met tous ses espoirs en la personne de Henrique Capriles
Radonski, 40 ans tout juste, catholique pratiquant, qui se dit apolitique.
Hugo
Chavez, pourtant affaibli par son cancer, espère l’emporter pour un troisième mandat.
Mais est-ce le mandat de trop ? Elements de réponse avec Jessica Brandler, spécialiste
du Vénézuela à l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine à Paris.
Elle
répond à Olivier Tosseri :
La rédaction
francophone de Radio Vatican, avec AFP.
(Le rival de Hugo Chavez et candidat
à la présidentielle vénézuélienne de dimanche, Henrique Capriles Radonski, en meeting
le 4 octobre)