23000 soldats mourraient sur ce champ de bataille en 1862. 150 plus tard, c’est ce
lieu, dans le Maryland aux Etats-Unis, qu’ont choisi des chrétiens, des musulmans,
des juifs et des bouddhistes notamment pour… prier.
Le champ de bataille d'Antietam,
la plus sanglante de la Guerre civile américaine, est le lieu symbolique choisi par
des représentants de vingt traditions religieuses pour prier pour des cessez-le-feu
et d’autres manières de mettre fin à la violence. Comme partout dans le monde, ils
célèbrent aujourd’hui la Journée internationale de prière pour la paix.
Ce
projet n’est qu’un projet parmi une centaine d’autres dans le monde, pour cette journée
qui coïncide avec la Journée internationale de la paix, organisée par les Nations
Unies.
Cessez-le-feu, un thème en mémoire du passé
Une paroisse
du Colorado, dans le centre des Etats-Unis, a érigé pour cette occasion quinze croix
dans un parc. Une croix pour chaque victime du massacre de Columbine, où en 1999,
deux étudiants massacrent douze élèves et un professeur d'une école secondaire, ainsi
que pour celui d'Aurora, où cette année, un homme a tué douze personnes lors de la
projection du dernier film du héros de comics Batman.
Dans le reste
du monde, l'Eglise du sud de l'Inde notamment priera ce vendredi pour la solidarité
avec les Palestiniens, pour la "paix avec notre terre" et pour l'édification de relations
entre chrétiens, hindous et musulmans.
A Adélaïde en Australie encore, des
personnalités médiatiqueset des membres du parlement feront des exposés dans le cadre
d'une kermesse de la paix, organisé par les paroisses locales et par "Act for Peace",
une agende d'aide humanitaire internationale du Conseil national des Eglises d'Australie.
(Photo
: Commémorations des morts d'Antietam, aux Etats-Unis, le 15 septembre, à l'occasion
des 150 ans de la bataille la plus sanglante de la Guerre civile américaine. Le même
lieu choisi pour célébrer la Journée internatinale de prière pour la paix ce vendredi.)