La député birmane, Aung San Suu Kyi, a été reçue mercredi soir par le président américain
Barack Obama. Plus tôt dans la journée, elle a reçu la prestigieuse médaille d’or
du Congrès, la plus haute distinction civile aux Etats-Unis. L’administration américaine
a levé les sanctions contre le président birman le jour même.
Une visite
toute bénéfique pour la Birmanie et son président
Mercredi soir, le Trésor
américain a annoncé qu’il retirait le président Thein Sein et le président de la chambre
basse du Parlement de la liste noire, cette liste de personnes qui font l’objet de
sanctions américaines pour leur participation à la répression politique en Birmanie.
Les autorités américaines répondent ainsi à la demande mardi d’Aung San Suu Kyi :
lever toutes les sanctions qui ont été imposées au pays dès les années 90.
L’icône
de l’opposition birmane, Aung San Suu Kyi, dispose aujourd’hui d’une image très forte
aux Etats-Unis. Au point d’avoir les honneurs d’une cheffe d’Etat. « C’est merveilleux
de la voir de retour à Washington comme une dirigeante libre et énergique d’un pays
qui s’ouvre au monde », dira même la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton,
mardi.
Aung San Suu Kyi en a d’ailleurs le comportement. C’est elle qui calme
le jeu avec la Chine : elle affirme en début de semaine que « l’engagement des Etats-Unis
en Birmanie ne doit pas être considéré comme une marque d’hostilité à l’égard de la
Chine ».
Avec cette visite, la député birmane fait malgré tout de l’ombre à
son président. Il est attendu la semaine prochaine à New York. Barack Obama devrait
le rencontrer pour ne pas minimiser son « rôle courage » dans les réformes en Birmanie.
Les
précisions d'Antonino Galofaro :
(Photo : la
figure de l'opposition birmane, Aung San Suu Kyi, reçue mercredi soir par le président
américain Barack Obama dans le Bureau ovale de la Maison blanche)