Dans un contexte troublé et incertain, le Pape effectue ce déplacement au Liban, pour
renouveler les appels de l’Eglise à la paix, au dialogue et à la démocratie, pour
exhorter les chrétiens à ne pas céder à la peur, à rester enracinés dans ces terres,
à être des artisans de réconciliation et des constructeurs de paix.
Répondant
aux questions des journalistes dans l'avion, le Pape a salué le printemps arabe :
ce cri de liberté, qui vient d'une jeunesse plus favorisée culturellement, professionnellement,
qui désire participer à la vie politique et sociale est une promesse, une chose très
positive, il avertit qu’il y avait un aspect fondamental qu’on ne pouvait oublier
pour autant : la liberté et la tolérance envers l'autre. La liberté qui doit correspondre
à un dialogue plus grand, pas à la domination des uns par les autres.
C’est
aussi l’avis de Mgr Paul Dahdah, vicaire apostolique latin de Beyrouth ; il est interrogé
par Olivier Bonnel