Voyage du Pape au Liban : le cardinal Sandri fait part de ses espoirs
Benoît XVI se rendra au Liban cette semaine pour un voyage qu’il a souhaité placer
sous le signe de la paix, un voyage qui s’adresse au Moyen-Orient tout entier. A l’Angélus,
dimanche, le Pape a affirmé que cette région ne pouvait pas se résigner à la violence
et à l’exaspération des tensions.
Il s’agira du 24° voyage de Benoît XVI à
l'étranger, son quatrième dans la région. Le Pape a déjà visité la Turquie, en 2006,
la Terre Sainte en 2009 et Chypre en 2010. Il est attendu à Beyrouth le vendredi 14
septembre. Son premier geste sera de signer l’Exhortation apostolique post-synodale
« Ecclesia in Medio Oriente », fruit du Synode sur le Moyen-Orient qui s’était tenu
en 2010 au Vatican.
Le cardinal Sandri demande le respect de la liberté
religieuse
Parmi les personnalités qui accompagneront Benoît XVI au Liban,
le cardinal Sandri espère que ce voyage suscitera une vague d’amour et de paix. Le
préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales souhaite que le Moyen-Orient
en général et le Liban en particulier deviennent une terre de communion, de fraternité
et de témoignage, pour les chrétiens comme pour les musulmans et pour toutes les religions.
Interrogé par Radio Vatican, le cardinal Sandri invite au respect des droits fondamentaux,
à commencer par la liberté religieuse ; il invite à ne pas oublier l’héritage historique
de cette région. Ce n’est qu’ainsi que ces pays pourront avoir un avenir.
Le
voyage du Pape devra aussi revigorer les disciples du Christ – souligne encore le
préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales. Les rencontres et les documents
ne servent à rien sans le témoignage de vie des chrétiens - relève-t-il. Les catholiques
seront donc invités au témoignage, mais aussi à la communion, entres eux et avec les
chrétiens des autres confessions. Ils seront aussi exhortés à la convivialité pacifique
avec leurs frères musulmans.
Un voyage aussi pour alerter la communauté
internationale
Benoît XVI se rend au Moyen-Orient non pas comme un puissant
de ce monde, mais comme un homme de dialogue et de paix au nom de l’Evangile. Il va
redire que le christianisme ne doit jamais être une source de violence, de haine ou
de division. Enfin, le Saint-Siège espère que ce voyage servira aussi à attirer l’attention
de la communauté internationale aux besoins des chrétiens du Moyen-Orient. Il est
important de rappeler que les droits des minorités doivent être respectés et que les
chrétiens sont des citoyens à part entière.