Amnesty demande justice pour les disparus du conflit des années 90 en ex-Yougoslavie
Des dizaines de milliers de personnes sont toujours portées disparues suite au conflit
des années 90 en ex-Yougoslavie. C'est ce qui ressort d'un rapport publié par Amnesty
International jeudi. A l’occasion de la journée internationale des victimes de
disparition, l'organisation internationale pointe du doigt l’échec des gouvernements
des Balkans à faire la lumière sur le sort des victimes du conflit génocidaire.
Selon
le rapport, la Croatie, la Bosnie, la Macédoine, le Monténégro, la Serbie et le Kosovo
n’auraient pas rempli leurs obligations telles que définies par la législation internationale.
L’ONG
demande aux gouvernements des pays issus de l’ex-Yougoslavie l’ouverture « d’enquêtes
efficaces et impartiales » et de rémunérer les familles des victimes soient « en accord
avec les normes internationales », en plus d’être « informées, soutenues et protégées
».
Michel Domon, responsable des Balkans pour Amnesty France, souligne le manque
de volonté des gouvernements de régler la question.