“L’information circulant ces derniers jours sur le fait que vingt ou une vingtaine
de personnes seraient mises en examen ou soupçonnées dans le procès qui concerne la
fuite du Vatican de documents réservés, n’a aucun fondement ». Le Père Ciro Benedettini,
vice-directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a tenu à faire cette mise au
point verbale mardi, interrogé par des journalistes, après la publication de plusieurs
articles dans la presse italienne.
Derrière "w","x", ou "y", des témoins
et non des suspects
Des médias, selon le Père Benedettini, qui ont pu être
tentés de revenir sur ce chiffre après les déclarations du journaliste italien Gianluigi
Nuzzi, qui a bénéficié des documents confidentiels qui filtraient des appartements
pontificaux, et des indiscrétions du majordome du Pape, Paolo Gabriele, principal
suspect dans cette affaire avec Claudio Sciarpelletti, informaticien au Vatican. Mais
encore. Dans le contenu de la sentence du juge d’instruction du Vatican publiée le
13 août, certaines personnes sont désignées par les lettres “w“ et “x", ou encore
"y". Leur noms sont substitués par une vingtaine de lettres de l’alphabet. Mais en
fait le Vatican a eu recours à des lettres de l’alphabet afin de respecter l’anonymat
des témoins entendus durant l’enquête. Et il s’agit bien de témoins et non de personnes
mises en examen ou de suspects.