Un prêtre dans une cité déshéritée de Marseille sur fond de violence. Témoignage
Grand banditisme, règlements de compte en plein jour, braquages, la délinquance spectaculaire
fait parler de Marseille, une ville qui a mauvaise réputation en France. Selon le
quotidien français La Croix, les fusillades meurtrières interviennent dans les cités
déshéritées de la ville sur fond de trafic de cannabis et de circulation d’armes de
guerre. Ces jours derniers, cinq arrondissements de la ville phocéenne, principalement
dans les quartiers Nord, ont été classés zones de sécurité prioritaires par le ministre
français de l’intérieur, Manuel Valls. C’est dans l’un de ces arrondissements - le
15e - que se situe le secteur paroissial du père Jean-Benoît de Beauchêne.
Il se rend ponctuellement dans des cités « sensibles » telles que celle de La Castellane
ou de La Bricarde. Le prêtre souligne que les fusillades concernent des règlements
de compte souvent liés à des trafics de drogue, et que le quartier reste plutôt calme.
L’Eglise est active par le biais d’associations comme Le Rocher ou la Fraternité Bernadette,
qui mènent des actions de proximité et d’accompagnement. Solange Pinilla a recueilli
son témoignage