2012-08-02 12:56:51

La Bosnie-Herzégovine n'a pas encore surmonté ses divisions


Le président du conseil exécutif international de la Fondation pontificale Aide à l’Eglise en Détresse vient de rentrer d’un voyage en Bosnie Herzégovine. Il a eu l’occasion de visiter tous les diocèses catholiques et de rencontrer de nombreux représentants de l’Eglise locale. Selon lui, les différentes communautés qui vivent sur ce territoire balkanique doivent s’unir si elles veulent obtenir la paix. Or, c’est le contraire qui se produit puisqu’on s’efforce de séparer les groupes ethniques pour apaiser les tensions.
La plupart des villages qui étaient habités dans le passé par des catholiques croates sont aujourd’hui désertés et laissés à l’abandon. Malgré les promesses internationales, de nombreux catholiques n’ont toujours pas pu rentrer chez eux. Ils étaient plus de 800 000 avant la guerre ; ils ne sont plus que 460 000, soit 10% de la population, contre 40% de musulmans et 30% d’orthodoxes serbes. Le dirigeant d’AED soupçonne les politiques nationaux et internationaux de vouloir créer de nouvelles séparations pour éviter que ne surgissent d’autres problèmes. Une bien mauvaise stratégie. Pour lui, il faudrait au contraire trouver des chemins de réconciliation. Quoique minoritaire, l’Eglise catholique est très engagée sur le terrain social. Elle œuvre en particulier auprès des jeunes pour favoriser les rencontres entre membres d’ethnies différentes, au travers du sport, par exemple. L’Église est également très investie aux côtés des personnes âgées et des plus pauvres sans aucune distinction confessionnelle. Mais 17 ans après la fin de la guerre, de nombreux édifices religieux, monastères et églises n’ont toujours pas été réparés. L’Église de Bosnie Herzégovine a besoin d’aide. AED compte bien répondre à son appel. (source AED-Italie)








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