La faim dans le monde, un défi majeur pour le cardinal Bertone
Les chrétiens ne peuvent pas être des hommes et des femmes tièdes, frileux. Ils doivent
garder les yeux bien ouverts sur les petites et grandes questions de la vie, aimer
leurs ennemis et surtout les pauvres, rester étroitement unis dans l’Eglise. Ils doivent
avoir le courage de la charité authentique. Leur témoignage doit être toujours plus
efficace et responsable. C’est le cardinal Tarcisio Bertone qui l’affirme. Le Secrétaire
d’Etat du Saint-Siège prend quelques jours de repos dans le Nord de l’Italie, mais
il a eu l’occasion de s’exprimer lors de célébrations liturgiques.
Pour lui,
la faim dans le monde est sans aucun doute un des défis les plus angoissants de notre
temps. Le progrès a atteint des niveaux inouïs, mais un nombre affolant de personnes
vit toujours dans l’indigence. A l’ère de la globalisation, il faut enrayer ce fléau
si l’on veut sauvegarder la paix et la stabilité de la planète. Le cardinal Bertone
souligne qu’il s’agit là d’un impératif moral pour l’Eglise universelle.
Les
Eglises locales sont ainsi invitées à contribuer à l’œuvre de charité menée dans le
monde par des missionnaires généreux qui n’ont pas peur de verser leur sang pour défendre
les laissés-pour-compte. Notre société devient insensible par manque d’amour. Chacun
peut contribuer à l’assainir et à rendre le monde plus humain.