La crise politique malienne toujours en suspens. Dimanche soir, le président de transition
a annoncé la mise en place d’un haut conseil d’Etat, la formation d’un gouvernement
d’union nationale et d’une commission aux négociations avec les islamistes. Dioncounda
Traoré dirigera lui-même ce haut conseil et mènera directement les consultations pour
le gouvernement d’union nationale. Une manière de reprendre la main face à ses adversaires
politiques. Mais pour entamer des négociations avec les islamistes d’Aqmi, dans le
nord, il faut aussi reconstruire l’armée. C’est du moins l’avis d’Alain Antil. Il
est responsable du programme Afrique subsaharienne comme au sein de l’Institut Français
des Relations Internationales Propos recueillis
par Antonino Galofaro