L’avenir du protocole de Kyoto se joue à partir de ce lundi 28 novembre et ce jusqu'au
9 décembre à Durban. En Afrique du Sud, 12 000 personnes seront au chevet de la
planète. Sous l’égide de l’ONU, les plus grands pollueurs et les pays victimes du
gaz à effet de serre devront se prononcer sur ce protocole, le seul texte incluant
des engagements contraignants sur la réduction des émissions de CO2, le gaz responsable
du réchauffement du climat. L’occasion pour nous de revenir sur « l’engagement
vert » du Vatican et des Papes. Si Paul VI fut le premier, en 1972, à alerter l’humanité
pour qu’elle respecte la biosphère et mette un frein à la poussée aveugle du progrès
matériel, c’est Jean-Paul II avant Benoît XVI qui est, pour l’essayiste chrétien Jean
Bastaire, le premier Pape de l’écologie Propos recueillis
par Marie Duhamel