Énième démenti du père Lombardi dans l'affaire Vatileaks
Nouveau démenti, très sec, du Bureau de presse du Saint-Siège, après la publication
d’un article sur la fuite de documents confidentiels au Vatican. Le quotidien La Repubblica
a relancé un article publié le 15 juillet par le journal allemand Die Welt, affirmant,
sans preuve, que trois personnes sont actuellement soupçonnées d’être coresponsables
dans ce dossier. Parmi elles, l’ancien secrétaire personnel de Benoît XVI, Mgr Clemens,
actuellement secrétaire du Conseil pontifical pour les Laïcs. Pour le père Federico
Lombardi, la coupe est pleine. Il s’insurge en termes durs contre ces indiscrétions
tendancieuses et partisanes, dénuées de tout fondement ; il souligne la gravité des
accusations lancées contre trois personnes, dignes d’estime, qui travaillent depuis
des années au service du Pape. Il rappelle qu’il a dû à plusieurs reprises, depuis
le début de cette affaire, démentir des informations publiées par La Repubblica et
il laisse entendre que cela est pour le moins troublant. Il affirme enfin que les
lecteurs d’un des quotidiens les plus vendus en Italie mériteraient que l’on respecte
davantage la déontologie de l’information.
La Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège
a pour sa part exprimé sa réprobation ferme et totale au sujet des articles récemment
publiés en Italie et en Allemagne qui insinuent de graves soupçons de complicité,
lésant la réputation de personnes, qui travaillent fidèlement depuis de nombreuses
années au service du Pape. Le fait que les résultats de l’enquête n’aient pas encore
été rendus publics ne justifie en aucune manière la diffusion d’interprétations et
de théories fausses et infondées. Ce n’est pas le genre d’informations auxquelles
le public a droit.