Les Irakiens sont sous le choc : leur pays a été la cible depuis dimanche soir d’une
vingtaine d’attaques qui ont fait selon un bilan provisoire ce mardi matin 111 morts,
et plus de 235 blessés. Lundi fut la journée la plus sanglante qu'ait connu l’Irak
depuis plus de deux ans. Parmi les dix-huit villes touchées : Bagdad, la capitale,
et Kirkouk à la lisière de la région autonome du Kurdistan. Aucune revendication pour
l’heure n’a été faite mais ces violences interviennent au lendemain de la diffusion
d'un message d’Al-Qaïda annonçant son intention d'accroître son combat en pleine période
de ramadan. Pour Myriam Benraad, chercheur à Sciences-Po Paris et au CERI, cela ne
fait aucun doute : la mouvance islamiste est derrière cette vague d’attentats Propos
recueillis par Xavier Sartre