2012-07-22 14:37:45

Benoît XVI choqué par la tragédie d'Aurora et plein d'espoir pour les JO de Londres


Ce dimanche, les prières du Pape vont avant tout aux victimes décédées cette semaine au large de Zanzibar. Mercredi dernier, un ferry avec à son bord près de 250 passagers a fait naufrage, tuant au moins 68 personnes et laissant dans son sillage près de 80 personnes encore portées disparues.
A l’issue de l’Angélus à Castel Gandolfo, la résidence d’été des papes, Benoît XVI a dit « partager le sentiment de détresse des familles et amis des victimes et des blessés, et en particulier des enfants ». Il les assure de sa proximité spirituelle, donnant sa bénédiction "comme un gage de consolation et de force dans le Seigneur ressuscité".
Avec ces mots, le Pape s’adresse aux proches des naufragés, mais également aux proches des victimes de la tragédie d’Aurora aux Etats-Unis. Benoît XVI se dit « profondément choqué par la violence insensée » que représente la fusillade de Denver, quand un jeune homme a tiré sur la foule réunie pour la première du film Batman, tuant 12 personnes ce jeudi soir à l'ouest des Etats Unis.
Autre sujet d'actualité évoqué par Benoît XVI ce dimanche : les Jeux Olympiques de Londres qui commencent le 27 juillet prochain. Après avoir salué les organisateurs, les athlètes et les spectateurs, le Pape a souhaité que, « dans l’esprit d’une trêve olympique, la bonne volonté générée par cet événement sportif international, puisse donner des fruits, promouvoir la paix et la réconciliation de part le monde ». « Prions, conclue le Pape, pour que selon la volonté de Dieu, les Jeux de Londres soient une vraie expérience de fraternité entre les peuples de la terre.”

Et c’est de paix encore qu’il s’agit dans la catéchèse du Pape ce dimanche. Inspiré par la liturgie du jour, le Pape a rappelé que « Dieu est le berger de l’humanité », que « pour nous, Dieu veut la vie » et « ce que souhaite chaque père et mère pour leur propre enfant, le bien, le bonheur et la réalisation » de soi-même.
Dans l’Evangile de ce dimanche, souligne Benoît XVI, Jésus se présente comme “le berger de brebis égarées dans la maison d’Israël”, et parmi ces brebis se trouve Marie-Madeleine que Jésus « sauva d’un total asservissement au malin » et dont c’est d’ailleurs la fête ce dimanche. En quoi consiste cette guérison profonde que Dieu opéra en elle ? Benoît XVI l’explique : « cela consiste en une paix véritable et complète, fruit de la réconciliation de la personne avec elle-même et avec l’ensemble de ses relations : avec Dieu, avec les autres, avec le monde. En effet, le malin cherche toujours à ruiner l’œuvre de Dieu, en semant la division dans le cœur de l’homme, entre le corps et l’âme, entre l’homme et Dieu, dans les relations interpersonnelles, sociales, internationales et entre l’homme et la création. Le malin sème la guerre tandis que Dieu crée la paix », conclue le Pape.
Et c’est d’ailleurs au calme que Benoît XVI a invité les fidèles francophones réunis à Castel Gandolfo RealAudioMP3








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