Ce mercredi matin, un attentat suicide revendiqué par l’Armée syrienne libre, a
visé le siège de la sécurité nationale, dans le centre de Damas. Le bilan est lourd
pour le régime. Le ministre de la défense a été tué, ainsi que le beau-frère du président
Assad et le chef de la cellule de crise mise en place pour mater la rébellion. Selon
l’ASL, cette opération spectaculaire n’est que le début d’une série qui vise à faire
chuter Bachar al Assad et l’ensemble des piliers et des symboles du régime. Est-ce
pour autant un tournant dans le conflit ? Eléments de réponse avec Fabrice Balanche,
maître de conférences à l’Université Lyon 2 et directeur du Groupe de Recherches et
d’Etudes sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO) Propos recueillis
par Charlie Vandekerkhove