2012-06-30 08:42:50

Dossier : En Argentine, le douloureux travail de mémoire


L’épiscopat argentin a reconnu récemment qu’il savait bien que la dictature assassinait des détenus disparus, et cela depuis 1978. Cette reconnaissance est le dernier épisode en date du travail de mémoire que les Argentins dans leur ensemble mènent depuis des années.
Entre construction de mémoriaux, procès d’anciens responsables des juntes qui se sont succédées entre 1976 et 1983 à la tête du pays, ou de tortionnaires, c’est tout le pays qui redécouvre ces heures tragiques. Durant cette période sombre de l’histoire, 30 000 personnes ont disparus.
Ce travail mémoriel a même subi une accélération lors des dix dernières années sous la houlette du président Nestor Kirchner, très en pointe sur ce sujet.
Maeva Morin a rédigé un mémoire sur ce sujet pour l’université Paris IV Sorbonne. Elle revient sur cette mémoire difficile à assumer RealAudioMP3
Propos recueillis par Xavier Sartre







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