800 000 réfugiés de plus en 2011 dans le monde. C’est le constat alarmant délivré
dans le dernier rapport du Haut Commissariat pour les Nations Unies aux réfugiés,
le HCR, paru ce lundi 18 juin. C’est le nombre le plus élevé depuis 2000. Crises
humanitaires, guerres civiles, l’année 2011 a été forte en événements dans de nombreux
pays. Conséquence directe : la multiplication des réfugiés. Le rapport met en avant
pour la première fois l’étendue du déplacement forcé généré par une série de crises
humanitaires majeures qui a commencé à la fin 2010 en Côte d’Ivoire, rapidement suivie
par d’autres en Libye, Somalie, au Soudan et ailleurs. Au total, quelque 4,3 millions
de personnes ont été nouvellement déracinées dont 800 000 ont fui leur pays et sont
devenues réfugiées. Interrogé par Justine Vassogne, William Stindler, porte-parole
du HCR à Paris, analyse cette augmentation importante. Et si ces chiffres sont inquiétants,
pour lui, ils ne sont pas si catastrophiques
A Rome,
la basilique Sainte-Marie-au-Transtevere accueillera dans la soirée du jeudi 21 juin
une célébration œcuménique en mémoire des victimes des voyages vers l’Europe. Intitulée
« mourir d’espérance », cette initiative est organisée notamment par la communauté
de Sant’Egidio, le Centre des jésuites Astalli, par la Fédération des Eglise Evangéliques
d’Italie et par Caritas. La célébration sera présidée par le cardinal Antonio Vegliò,
président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en
déplacement.